Dans le cadre de son stage de fin d’études, Lou Bodineau est chargée de mener l’expertise d’un projet de renaturation d’une partie des berges du bras principal de la Durdent et de son bras secondaire traversant la commune de Grainville-la-Teinturière, appelé le Tourterou.
Le but des travaux est d’améliorer les relations entre le cours d’eau et sa zone humide attenante et d’optimiser les fonctionnalités de la ripisylve, c’est-à-dire de l’ensemble de formations végétales, herbacées, arbustives et arborées développées sur la berge, par le reprofilage des pentes afin d’optimiser une connectivité entre les milieux aquatique et terrestre, en réduisant les risques d’inondations.
Pour ce faire, Lou a pour mission d’effectuer des mesures de terrain et conceptualisera les profils altimétriques des berges abruptes actuelles et ceux des pentes adoucies envisagées. Trois tronçons sont délimités, dont la gestion et l’entretien de la ripisylve sont très distincts : entre une gestion différenciée, une tonte très régulière et l’absence total d’entretien conduisant à la fermeture du milieu. La stagiaire, ayant suivi des enseignements de botanique au cours de sa formation à l’Université, bénéficie de connaissances et compétences utiles à la réalisation d’inventaires floristiques qu’elle appliquera sur les berges des différents sites afin, d’une part de repérer ou non des espèces invasives, rares et/ou à protéger, et d’autre part de comparer la diversité végétale des différentes zones. A la suite des travaux de renaturation, une liaison piétonne longeant la rivière et le Tourterou, entre le site pédagogique des Basses Eaux et le centre de Grainville-la-Teinturière, est envisagée.
En parallèle, ce concept permettrait la mise en place d’une promotion de la gestion différenciée sur les berges, de manière à sensibiliser le public à ce type d’entretien, où les formations végétales spontanées tendent à terme vers un équilibre naturel propice à une grande diversité.
Les élections des nouveaux élus du Syndicat Mixte des Bassins Versants de la Durdent, Saint Valery et Veulettes ont eu lieu le 21 septembre 2020 sur la commune de Grainville-la-Teinturière.
Malgré le contexte sanitaire, les votes ont pu se tenir dans le respect des règles sanitaires en vigueur instituant les distances réglementaires entre chaque représentant des communes.
Depuis la loi GEMAPI, la compétence est donnée aux EPCI qui la retransfère au Syndicat. Ainsi les élus ont été regroupés par communauté de communes et d’agglomérations afin de participer au vote du Président et des Vice-présidents de la structure.
Monsieur Michel FILLOCQUE a été élu pour un nouveau mandat comme Président du Syndicat Mixte des Bassins Versants de la Durdent, Saint Valery et Veulettes.
Il a pu proposer son équipe de Vice-présidents. Le résultat des élections a ainsi été le suivant :
Monsieur Jean-Claude DUBOC, Vice-président en charge des finances,
Monsieur Jean-Francois OUVRY, Vice-président en charge des affaires agricoles,
Monsieur Hervé JOLLY, Vice-président en charge des travaux,
Monsieur Emmanuel CAUCHY, Vice-président en charge de la Rivière et des zones humides.
Création d’une mare tampon en propriété du syndicat sur Paluel
Suite à un orage en juin 2014, d’importantes coulées de boues avaient traversé une route départementale et plusieurs propriétés en contre-bas sur la commune de Paluel. Provenant d’une parcelle pentue cultivée, la remise en herbe jusqu’à la rupture de pente avait permis de limiter les départs de terre. Au changement d’exploitant, le maintien durable de cette surface en herbe a pu être inscrit sous servitude d’utilité publique et a pu être complété par la création d’une mare tampon.
La mare permet de recevoir les ruissellements des plaines amont et de tamponner un volume de 400 m3 pour un investissement total de 10 320 € HT.
Délégation de maîtrise d’ouvrage agricole à Sasseville
Toujours dans le cadre de la concertation agricole du sous bassin versant de Calvaille en amont de la commune de Cany-Barville, une attention particulière est apportée à la gestion des eaux pluviales. C’est ainsi qu’une mare a été réhabilitée sur la commune de Sasseville au hameau Flamanvillette.
Le volume tampon ainsi créé est de 200 m3 et permet de gérer largement la gestion de l’ensemble des bâtiments du corps de ferme.
Création d’un bassin tampon et d’une noue à Veauville-les-Baons
Le propriétaire exploitant a permis la mise en place d’une noue sur l’axe de ruissellement sur 650 ml en amont et en aval d’une route communale. Recevant la gestion des eaux pluviales d’un lotissement situé en amont, ces propriétaires et exploitants ont permis la mise en place d’un bassin tampon de 1000 m3 permettant de gérer les ruissellements agricoles et d’optimiser la gestion des eaux pluviales de l’amont.
Le Syndicat grâce au financement de l’Agence de l’Eau Seine Normandie à hauteur de 60 % et de l’accord du propriétaire et de l’exploitant, a pu réaliser ces travaux pour un investissement total de 35 200 € HT. L‘exploitant a complété l’action en implantant du miscanthus sur le linéaire de noue enherbée maximisant ainsi l’infiltration des ruissellements agricoles à l’amont de l’ouvrage mais également à l’aval reprenant ainsi les écoulements du débit de fuite de l’ouvrage.
Création d’un talus et d’une zone tampon à Cany-Barville
Une voirie communale située au hameau du Maudrouard sur la commune de Cany-Barville était sujette à multiples coulées de boues ; boues qu’il était nécessaire d’évacuer chaque hiver.
La parcelle agricole attenante présente un passage d’eau qui concentrait les ruissellements chargés sur la voirie communale. La création d’une noue enherbée et d’un talus a permis d’acheminer les ruissellements dans une zone tampon qui assure la régulation du débit. Le projet a été complété par la réhabilitation d’une autre mare et la création de deux noues enherbées à l’aval de la voirie afin d’assurer l’exutoire des ruissellements.
Le Syndicat grâce à l’accord du propriétaire et de l’exploitant, a pu réaliser ces travaux pour un investissement total de 16 000 € HT.
Optimisation d’une zone naturellement inondable à Gerponville
Dans le cadre d’une demande d’un retournement d’herbage sur la partie haute d’une parcelle, il a été évoqué la possibilité de maintenir la zone inondable en herbe avec l’optimisation de son volume tampon par la régulation d’un débit de fuite.
Le Syndicat grâce à l’accord du propriétaire et de l’exploitant, a pu réaliser ces travaux pour un investissement total de 6 600 € HT.
Réhabilitation d’une zone de décantation et création d’une noue enherbée sur Grainville-la-Teinturière
Au printemps 2020 a été réhabilitée la zone de décantation des ruissellements provenant des plateaux agricoles avant leur descente du versant jusqu’au calvaire de la commune. Cette première partie du projet a ensuite été complété par la création d’une noue enherbée sur 250 ml après la récolte de la parcelle.
Le Syndicat grâce à l’accord du propriétaire et de l’exploitant, a pu réaliser ces travaux pour un investissement total de 4 200 € HT.
Création d’une mare tampon sur Grainville-la-Teinturière
Suite à une ravine traversant ses parcelles et provenant d’un passage sous voirie départementale, l’exploitant agricole et son propriétaire ont proposé la création d’une mare tampon afin de réguler les débits des ruissellements reçus de l’amont.
La mare a ainsi été créée après moisson avec un volume tampon de 350 m3 et un volume permanent de 250 m3 pour un investissement total de 15 300 € HT. L’aménagement n’aura pas tardé à être sollicitée peu de temps après sa création.
Création d’une noue enherbée de 9 m de large et deux noues plantées en miscanthus sur la commune de Grémonville
A la demande de l’exploitant agricole, une réflexion a été menée pour aménager un ilot de 25 ha traversé par plusieurs passages d’eau. Le passage d’eau principal a été aménagé sous forme de noue enherbée de 9 m de large sur 700 m de long. Deux arrivées d’eau ont également été aménagées sous forme de noue de 6 m de large sur 250 ml chacune, cette fois plantées de miscanthus pour favoriser l’infiltration.
Protéger plus d’un kilomètre de passage d’eau a été permis grâce à l’accord des propriétaires et de l’exploitant pour un investissement total de 33 000 € HT.
L’ensemble des projets conclus après 2019 bénéficie d’un financement à hauteur de 80 % du montant hors taxe des investissements grâce au XIème programme d’aides de l’Agence de l’Eau Seine Normandie.
Les travaux de plantation du printemps 2020 ont pu être effectués malgré le confinement. Ce n’est pas moins de 7545 ml implantés sur tout le territoire ! Cela représente 70 projets au bénéfice de 50 exploitations agricoles différentes permettant de limiter les transports de sédiments dans 38 communes !
La particularité de cette année est le début des plantations sur le sous bassin versant de Calvaille en amont de Cany-Barville suite aux inondations de janvier 2018. Une concertation agricole a été lancée sur le sous bassin versant de 1700 ha auprès des 35 exploitations agricoles concernées. Une quinzaine de haies anti érosives pour un linéaire total de 575 ml ont ainsi pu voir le jour : selon les configurations, les haies sont plantées sur borne avec l’accord des deux exploitations agricoles et de leurs propriétaires. D’autres projets de plantations mais également de réhabilitations de mares tampon sont encore à l’étude.
A partir du 15 décembre, un complément de plantation est prévu pour 2315 ml sur l’ensemble du territoire pour clôturer le budget alloué pour l’année 2020.
L’année 2020, c’est un total de 9860 ml de haies anti érosives pour un investissement total de 160 000 € HT dont 20 % a été financé par les exploitations agricoles. L’Agence de l’Eau Seine Normandie participe dans son programme d’aides à hauteur de 80 % des dépenses.
Il reste de la place pour l’année 2021, printemps comme automne, avec déjà l’équivalent de 6000 ml négociés et prévus.
Depuis le 1er janvier 2017,
notre syndicat de bassin versant (SMBV) a obtenu la compétence
« Rivière et Zones Humides ». Notre structure assure l’entretien et
la restauration de « La Durdent » et nous sommes maître d’ouvrage
dans le cadre de la réalisation du Plan Pluriannuel de Restauration et
d’Entretien (PPRE) de la Durdent tenu à jour.
La valorisation des zones
humides chassées constitue une action forte du Schéma Départemental de Gestion
Cynégétique 2016/2022 de la Fédération de Chasseurs de Seine-Maritime (FDC76). Ce
programme permet l’établissement de diagnostic écologique et fonctionnel des
zones humides sur lesquelles se pratiquent la chasse du gibier d’eau et la mise
en place de plans de gestion permettant l’entretien et la restauration des
zones humides.
Depuis 2018, notre syndicat a
confié par délégation de maitrise d’ouvrage l’animation et la mise en œuvre
d’un programme d’action à la FDC76 dans le cadre d’un plan de gestion sur la
basse vallée de la Durdent qu’elle a initié en 2015.
La mise en œuvre opérationnelle nécessite une coopération entre les maîtres d’ouvrages du secteur. La mise en place d’une délégation de maîtrise d’ouvrage permet à la FDC76 d’assurer la coordination technique, financière et réglementaire pour les actions à entreprendre sur la basse vallée de la Durdent.
La basse vallée de la Durdent présentant une bonne dynamique de projets, notre syndicat souhaite renouveler le partenariat avec la FDC76 pour poursuivre les projets et actions de gestion, inhérents aux enjeux de préservation de la ressource en eau de la biodiversité.
La convention (d’une durée de trois ans) a pour objet la restauration de mares et de zones humides, la mise en place d’équipements agro-pastoraux, la restauration localisée de berges et les travaux d’entretien des berges du fleuve et la gestion des éventuels embâcles.
La zone concernée est la basse vallée de la Durdent sur les communes de Paluel et Veulettes sur mer, mais sera aussi étendue à la commune de Vittefleur à la demande du SMBV.
Le 22 janvier 2018 a été marqué par de nombreuses inondations. Sur la commune d’Amfreville-les-Champs,l’ouverture d’un talus busé a provoqué l’inondation d’une habitation.
Le Syndicat grâce au financement de l’Agence de l’Eau Seine Normandie à hauteur de 60 % et de l’accord du propriétaire, a pu conforter le talus busé pour assurer sa fonctionnalité et sa pérennité pour un investissement de 5 500 € HT.
Les zones de décantation et de volume tampon à l’amont du talus ont été approfondies avec la mise en place d’un débit de fuite permettant de réguler les ruissellements.
Le talus a été renforcé par l’aval avec une pente douce de 5 pour 1, pâturable, limitant ainsi les contraintes d’entretien.
Le débordement a été aménagé pour
rejoindre la sortie du débit de fuite. Une noue enherbée a également été créée
pour accompagner les écoulements jusqu’à la mare située au bord de la route.
Optimisation
d’une zone naturellement inondable sur la commune d’Anvéville
La route de la Garenne à Anvéville est
sujette à inondation à répétition. Grâce à l’accord des
propriétaires-exploitants, un herbage a pu être aménagé afin de réguler les
ruissellements provenant de l’amont.
Avant travaux
Avant travaux
La mise en place d’un talus en bordure d’herbage sur une longueur de 50 m en angle avec pose d’un tuyau de débit de fuite va permettre de restituer à l’aval les ruissellements sur un laps de temps plus grand. Ceci évitera l’effet « vague » sur la propriété située à l’aval et va permettre de réduire le risque d’inondation sur la route. Il s’agit d’un investissement de 11 500 € HT subventionné à hauteur de 40 % par l’Agence de l’Eau.
Le Syndicat a réalisé une noue enherbée
de 6 m de large sur 100 m de long afin d’assurer la continuité hydraulique d’un
talweg sur 1,2 kilomètres sur la commune de Berville. L’Agence de l’Eau a financé à
hauteur de 60 % l’investissement de 5000 € HT.
Dans
le cadre d’aménagement à réaliser en compensation de retournement d’herbage ou
de gestion d’eaux pluviales d’anciens bâtiments, il est rendu possible aux
exploitants de déléguer au Syndicat la maîtrise d’ouvrage. Ceci permet une
participation financière au projet par le Syndicat soutenu par l’Agence de
l’Eau. L’année 2019 est représentée par trois projets :
la création d’une noue enherbée sur 350 ml la commune
d’Hautot Saint Sulpice
la réhabilitation de deux mares tampon , encore à venir
sur les communes de Cailleville et de Sasseville.
Deux
mares ont été réhabilitées sur la commune d’Alvimare : la première, route
de la chapelle et la seconde, route d’Allouville. Ces mares gèrent à la fois
des eaux urbaines et des eaux agricoles.
Suite
aux fortes pluies début 2018, des désordres hydrauliques ont été constatés sur
la voie communale, les parcelles cultivées en aval immédiat ainsi qu’au niveau
des habitations situées dans l’axe d’écoulement.
Mare route
d’Allouville
Mare route de la Chapelle
La
réhabilitation de ces mares a permis de retrouver un volume de 800 m³ permanent
et 500 m³ tampon pour celle route de la chapelle ainsi que 150 m³ permanent et
300 m³ tampon pour la mare route d’Allouville.
Ces travaux d’un montant de 12 050
€ HT ont pu se faire grâce aux subventions de l’Agence de l’Eau Seine Normandie
qui a financé cette opération à hauteur de 80 %.
Réhabilitation d’une mare sur la commune d’Ancourteville sur Héricourt
La mare, chemin de
la hêtraie, a été réhabilitée car elle s’était partiellement comblée avec le
temps. Située sur un axe de ruissellement, les eaux transitaient sur la voirie
et directement dans les parcelles agricoles à l’aval.
Les travaux ont eu
lieu dans le cadre de la signature d’une promesse de servitude négociée par le
Syndicat et d’une délégation de maîtrise d’ouvrage par la Communauté de
Communes de la Côte d’Albâtre.
Avant travaux
Avant travaux
Les travaux ont permis de redonner un
volume de stockage significatif : 180 m³ permanent et 60 m³ tampon. De plus, la
pose d’un débit de fuite et la création d’une noue enherbée vont permettre de réduire
les ruissellements et d’en réguler les débits.
Après travaux
Après travaux
Ces travaux d’un montant de 4 280€ HT ont eu lieu grâce
aux subventions de l’Agence de l’Eau Seine Normandie qui a financé cette
opération à hauteur de 60 %.
Réhabilitation d’une mare sur la commune de Yerville
Les travaux ont permis la réhabilitation d’une mare tampon de 110 m3 située à l’aval du Bosc Renoult sur la commune de Yerville.
La parcelle est située sur un axe de ruissellement important. La réhabilitation de mares en amont a déjà permis de réguler une partie des écoulements. Une noue enherbée mène ces écoulements jusqu’à la mare à réhabiliter.
La mare, déjà en servitude du Syndicat, s’est comblée dans le temps et le développement de la végétation ainsi que le manque d’un accès aménagé entraînaient des contraintes d’entretien.
Les travaux ont
donc consisté au retrait des végétaux, à l’aménagement d’une rampe et le volume
de stockage a été retrouvé.
Ces travaux d’un montant de 3 500
€ HT ont eu lieu grâce aux subventions de l’Agence de l’Eau Seine Normandie qui
a financé cette opération à hauteur de 60 %.
Réhabilitation d’une mare sur la commune de Néville
Cette mare, située sur un axe de ruissellement important, a été
rebouchée partiellement au fil du temps. Ainsi, les eaux transitaient en partie
sur la voie départementale dite route de Saint Valery. Le restant des
ruissellements arrivait sans régulation sur les parcelles agricoles situées en
aval et dans un ouvrage du Syndicat de Bassins Versants.
Le redimensionnement de la mare a permis de capter, tamponner et
rediriger les eaux de ruissellements agricoles afin de protéger la route, ainsi
que les habitants riverains, gênés par les désordres hydrauliques sur la voie
lors de fortes pluies.
Ces travaux ont été réalisés dans le cadre de la signature d’une
promesse de servitude et d’une délégation de maîtrise d’ouvrage par la
Communauté de Communes de la Cote d’Albâtre.
La réhabilitation
de cette mare tampon de 770 m3 va également augmenter la pérennité
des ouvrages du Syndicat en diminuant la charge limoneuse y parvenant par
épuration des ruissellements en amont.
Le projet comprend une zone de mare permanente de 1100 m3
permettant cette sédimentation.
Ces travaux d’un montant de 9 500€ HT
ont eu lieu grâce aux subventions de l’Agence de l’Eau Seine Normandie qui a
financé cette opération à hauteur de 60 %.
Le projet prévoyait la création d’une mare tampon de 450 m3 située à l’amont du bourg de Sommesnil.
La parcelle est
située sur un axe de ruissellement important. Les fortes pluies de février 2016
et 2018 ont provoqué une forte érosion en aval et des inondations des habitations
riveraines ainsi que sur la route départementale n° 105. De plus, l’eau chargée
en particules impacte la qualité d’eau de la rivière Durdent en aval immédiat.
Les travaux ont pu
être réalisés dans le cadre d’une acquisition du terrain par du Syndicat, pour
un montant de 7 900€ HT et financé à hauteur de 60 % par l’Agence de l’Eau
Seine Normandie.
La création d’une
mare tampon avec pose d’un débit de fuite et volume permanent va donc permettre
de capter, tamponner et rediriger les eaux de ruissellements agricoles afin de
protéger la route départementale, l’école, ainsi que les habitants à l’aval et
la rivière.
Le projet comprend
une zone de mare permanente de 300 m3 permettant la sédimentation des
ruissellements avant leur rejet dans l’environnement. Elle permettra également
l’accueil et la préservation de la biodiversité locale.
Chantiers de réhabilitation ou création de mare à prévoir
Réhabilitation d’une mare rue du
colombier à Saint Vaast Dieppedalle,
Création d’une mare à Doudeville,
Création d’une mare à Manneville-Es-Plains,
Réhabilitation d’une mare à Drosay,
Réhabilitation d’une mare à Ingouville et
à Mesnil Durdent dans le cadre d’une délégation de maitrise d’ouvrage avec la
Communauté de Communes de la Côte d’Albâtre,
Réhabilitation d’une mare à Fultot,
Réhabilitation d’une mare à Rocquefort
dans le cadre d’une délégation de maitrise d’ouvrage avec le propriétaire,
Réhabilitation d’une mare à Routes, dans
le cadre d’une délégation de maitrise d’ouvrage avec le propriétaire,
Réhabilitation d’une mare à Robertot par
montage de dossiers pour la commune et pour suivis de chantier
Rivière Zones Humides : Renaturation de la berge de l’espace vert de la piscine de Cany-Barville
Avant travaux
Après travaux
Le Syndicat Mixte des Bassins
Versants de la Durdent, Saint Valery et Veulettes a souhaité, en accord avec la
Communauté de Communes de la Côte d’Albâtre, désartificialiser et renaturer une
berge du bras principal de la Durdent sur la commune de Cany-Barville.
La berge de 50 mètres de long était constituée de traverses de bois
empilées, déconnectant le milieu terrestre du milieu aquatique et occasionnant
une berge abrupte non propice au développement de la biodiversité.
Grâce à l’équipe technique composée de quatre techniciens rivière, des
travaux de terrassements ont eu lieu pour reprofiler la berge (évacuation des
déblais) sur 650 m² (52 ml de longueur de berge par 12,5 m de large en pente
pour retrouver le niveau du terrain naturel).
La pente douce de
8 pour 1 a été choisie car elle permet à la berge de retrouver un profil
naturel, tout en gardant une distance de sécurité par rapport au site de ruines
à proximité (12 mètres de distance avec la fin de la pente).
En fin d’hiver
2018-2019, c’est un linéaire de 5,5 kilomètres de haies qui a été implanté !
Ceci représente à peu de chose près le maximum autorisé sur une année par notre
marché de plantation en cours (80 000 € HT / an).
46 haies anti
érosives implantées sur 25 communes différentes !
Il
a alors été décidé de lancer un second marché en parallèle afin de nous
permettre de répondre favorablement aux différents projets des exploitants
agricoles. Notamment cette année, un grand nombre de projets sera issu d’une
concertation agricole (35 exploitations agricoles) sur le sous bassin versant
de Calvaille situé en amont de la commune de Cany-Barville.
En
complément, certaines exploitations décident d’aménager l’ensemble de leur
parcellaire afin de limiter les conséquences des ruissellements et de l’érosion
des sols. Ainsi, deux exploitations représentent près de 6 kilomètres de haies
anti érosives qu’il nous est nécessaire d’échelonner dans le temps.
Pour la saison
à venir, le deuxième marché (et l’étalement dans le temps) permet d’accepter
encore de nouveaux projets pour 2020.
Déjà 9 kilomètres attribués !
60 haies anti érosives sur une trentaine de communes !
L’ensemble de ces plantations bénéficient de 80 % d’aides de
l’Agence de l’Eau.
Le
manque de durabilité des fascines dans le temps est souvent dû à une densité
trop faible d’aménagements à l’amont. L’aménagement fonctionne que trop bien et
sature rapidement. C’est pourquoi, le Syndicat ne réalise presque plus cet
aménagement, à moins d’une gestion cohérente à l’échelle du sous bassin versant
ou d’enjeux immédiats à protéger. Quelques projets devant sortir cette année,
il est encore possible de programmer ensemble l’implantation de quelques mètres
linéaires.
Il reste encore de la place cet hiver pour 2 kilomètres de haies supplémentaires !
Pour
toute question ou prise de rendez-vous, contactez directement notre conseillère
agricole Solène GAZAIGNES au syndicat au 02 35 57 92 30.
Les producteurs
de pommes de terre étaient invités le 18 juin pour une démonstration de mise en
place de micro-barrages sur une parcelle sur la commune d’Etoutteville.
La culture de
pommes de terre offrant des sillons pour concentrer les ruissellements
occasionne lors de pluies, des coulées de boues entraînant avec eux des
particules de sol. La perte par érosion sur pomme de terre peut aller de 20 à
150 T de terre / ha soit près d’un centimètre d’épaisseur de sol.
Il est possible avec divers matériels (barbutte, pelles sur planteuse) de créer des micro-barrages sur ces sillons afin de créer des micro stockages d’eau. En effet, en fonction de leurs caractéristiques (hauteur, écartement, pente), ils sont capables de stocker l’équivalent de 40 mm de pluie en cumulé. Cela permet de gérer les orages des mois de mai-juin en considérant une pluie décennale de 25 mm en 1 heure.
Outre la réduction du ruissellement qui ne commencera qu’après le cumul des 40 mm de pluie, les micro barrages participent à une meilleure répartition de l’eau sur la parcelle et à limiter les effets « mouillère » de bas de parcelle.
Afin de lever tous les freins à la mise en place de micro-barrages, il faut également penser à l’effacement de ces micro-buttes au moment des broyages des fanes de pomme de terre.
Un système de
pioches et de disques ouvreurs à atteler devant le tracteur permet de les
détruire. Cependant, il n’existe pas ce système pour les producteurs de plants
qui ont la nécessité de passages supplémentaires afin de procéder à
l’épuration. La mise en place sur certains rangs est toutefois encore possible.
Pour les rangs
qui ne bénéficient pas de micro barrages (passage de pulvérisateur ou
production de plants), il est nécessaire de maintenir une fourrière aval en
herbe permettant de gérer ces reliquats de ruissellement avant une route par
exemple.
C’est la
combinaison de ces deux « outils » qui permet de minimiser le risque
érosion sur culture de pommes de terre !
Depuis le 1er
janvier 2015, le Syndicat est consulté pour tout projet de retournement de
prairie afin d’évaluer avec l’exploitant agricole le risque de ruissellement et
d’érosion.
Cette procédure
est en parallèle de celle de la PAC dont le ratio régional implique la mise en
place ou non d’un régime d’autorisation ou d’une interdiction de retournement.
Sur le
territoire du Syndicat Mixte des Bassins Versants de la Durdent, Saint Valery
et Veulettes, cela représente plus de 1000 ha de prairie ayant fait l’objet
d’un avis.
Bien conscient
de la conjoncture actuelle, notre conseillère agricole Solène GAZAIGNES étudie
avec vous votre projet afin de lutter au maximum contre l’érosion.
Après une année 2017 très sèche, l’hiver 2017-2018 a cumulé jusque 600 mm de précipitations en l’espace de trois mois (de novembre 2017 à fin janvier 2018).
Retour sur trois épisodes : le 15 décembre, le 4 janvier et le 22 janvier !
C’est le secteur de Saint Valery qui le 15 décembre a été le plus touché. Les ouvrages structurants ont tous joué leur rôle de protection des biens et des personnes. Les premiers bassins de rétention situés à l’amont du bassin versant de Saint Valery ont fonctionné en surverse. Le bassin nommé Vilbailly a débordé pour la première fois et la digue de Clermont est montée jusqu’à 2m50 de hauteur d’eau.
L’épisode du 4 janvier a été plus clément sur les secteurs de Saint Valery et Veulettes. Il est à noter cependant des gros dégâts sur l’exutoire du piège à cailloux sur la commune du Hanouard et une hauteur d’eau de 80 cm dans le bassin de Pichemont aval sur la commune d’Harcanville. Les derniers travaux des ouvrages d’Oherville ont permis de répartir dans le temps les eaux à l’exutoire participant à la protection des communes de la vallée.
Pour finir, les phénomènes d’inondations du 22 janvier ont été généralisés à l’ensemble du territoire du Syndicat avec un cumul en 24 heures de près de 40 mm. Une quarantaine de déclarations d’inondations dont une dizaine concernant des habitations ont été réalisées. Des dégâts sur une de nos digues ont nécessité une réparation solide de la surverse : elle a fonctionné pendant près de 8 heures. Un autre aménagement a débordé de manière généralisée sur toute la largeur de l’ouvrage et non, seulement sur l’ouvrage de surverse. Une dizaine de voitures ont noyées leurs moteurs sur les routes de la commune de Criquetot-sur-Ouville. La commune de Cany-Barville a connu une hauteur d’eau de 70 cm dans le centre-ville.
600 mm de pluie en l’espace de 3 mois
L’ensemble de ces événements rappelle la sensibilité du Pays de Caux aux inondations avec un fonctionnement général satisfaisant des ouvrages structurants mais qui, à eux seuls, ne peuvent prévenir du risque. Il reste indispensable de compléter ces ouvrages par des mesures à la parcelle et de travailler sur des pratiques culturales qui favorisent l’infiltration et limitent l’arrachement de terre.
Ensemble prévenons le risque d'inondation
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