Tous les articles par martine

Programme Mare : Bilan 2017

Mare Ecretteville-les-BaonsDurant l’année 2017, le programme Mare a permis le lancement de travaux pour la création de 5 mares et la réhabilitation de 16 autres mares existantes. Ces 21 projets, répartis sur 11 communes, vont permettent le tamponnage d’environ 8000 m3 d’eau à l’échelle des Bassins Versants de la Durdent, Saint Valery et Veulettes.

Sur les 21 projets, 14 se situent dans le Bassin d’Alimentation de Captages d’Héricourt en Caux classé Grenelle. Le programme aura donc permis, en plus de lutter contre les ruissellements, les inondations et coulées de boues, de contribuer à la protection de la ressource en eau potable.

De plus, ces projets favorisent indirectement la biodiversité locale et contribuent à la continuité écologique de la Trame Bleue.

Le Syndicat remercie les propriétaires, agriculteurs et élus locaux pour leur investissement dans la réalisation de ces projets, ainsi que l’Agence de l’Eau Seine Normandie pour son soutien financier dans la démarche.

Retournement d’herbage…quelles autorisations ?

Passage à un régime d’autorisation de retournement d’herbage pour les aides de la PAC

Ravine_grainvilleToutes les surfaces déclarées en prairie permanente (attention, il s’agit de la catégorie de surface agricole) en 2017 et qui, en 2018 passeront en culture permanente ou terre arable doivent avoir fait l’objet d’une demande d’autorisation auprès de la DDTM.

Cette demande ne peut être effective qu’en cas d’un déplacement de prairie permanente ou dans des situations bien spécifiques (dont jeune agriculteur sous conditions).

La conséquence de non respect impactera sur le montant des aides du paiement vert ainsi que sur des contrôles PAC plus ciblés.

Par ailleurs, l’avis du Syndicat de bassin versant est toujours obligatoire pour tout projet de retournement d’herbage, avec ou sans autorisation des services de la DDTM.

3,55 % de perte en surface de prairie permanente entre 2012 et 2017 en Normandie

Programme mare : Bilan 2016

Au cours de l’année 2016, le programme a permis le lancement de travaux pour la création de 2 mares tampons et la réhabilitation de 14 autres mares. Ces 16 projets, répartis sur 14 communes, permettront après finalisation le tamponnage de plus de 6 500 m3 à l’échelle des Bassins Versants de la Durdent, Saint Valery et Veulettes.

Sur les 16 projets, 8 se trouvent compris dans un Bassin d’Alimentation de Captages (7 sur le BAC Grenelle d’Héricourt en Caux, et 1 sur le BAC SDAGE du Four à Chaux). Le programme aura donc permis, en plus de lutter contre les ruissellements, les inondations et coulées de boues, de contribuer à la protection de la ressource en eau potable.

De plus, ces projets favorisent indirectement la biodiversité locale et contribuent à la continuité écologique de la Trame Bleue.

Le Syndicat remercie les propriétaires, agriculteurs et élus locaux pour leur investissement dans la réalisation de ces projets, ainsi que l’Agence de l’Eau Seine Normandie pour son soutien financier dans la démarche.

Prévisionnel 2017

Devant l’engouement des propriétaires et exploitants, et grâce à l’implication des élus locaux, le programme de travaux 2017 est déjà considérablement remplis (20aine de projets) et une liste prévisionnelle de projets à étudier pour 2018 est entamée.

 

Connaissez vous les TTCR ?

Les premiers projets de Taillis Très Courte Rotation

La Chambre d’agriculture de Seine-Maritime mène depuis 2 ans un projet de plantation de Bandes Ligno-Cellulosiques (BLC) pour limiter le ruissellement et l’érosion des sols. L’implantation de saules plantés en Taillis Très Courte Rotation permet de freiner les ruissellements, d’augmenter leur infiltration et également de filtrer les limons.

Les saules seront récoltés tous les 2 ans avec un rendement de 20 à 30 T de matière fraîche à l’hectare. Les plaquettes ont vocation à être soit valorisées en chaudière, soit utilisées en amendement organique (BRF, Bois Raméal Fragmenté) pour redonner vie aux sols et améliorer ainsi leur structure.

Sur le territoire du SMBV de la Durdent, plusieurs projets de ce type d’intérêt hydraulique voient le jour cette année et seront support de démonstration pour les suivants :

  • Protection d’un bassin tampon à Néville : 70 ares pour limiter le dépôt important de limons
  • Protection d’une falaise de l’érosion à Paluel : 430 ml en double ligne
  • Protection d’une mare et d’une noue enherbée du dépôt de limons à Ecretteville-les-Baons : 1800 m² et 500 ml en double ligne

Le Syndicat Mixte des Bassins Versants de la Durdent, Saint Valery et Veulettes a décidé d’aider financièrement ces premiers projets pilotes dans la lutte contre l’érosion et la prévention des inondations.

Une plaquette de présentation du TTCR est disponible dans nos locaux.

Pour tout projet, vous pouvez contacter notre conseillère agricole conseil.agricole@smbv-durdent.org afin de procéder à une étude de faisabilité.

Quand l’APAD nationale est invitée dans le Pays de Caux !

Alfred-Gassler
Alfred Gassler, APAD

Lundi 13 Février, Alfred GÄSSLER, administré de l’Association pour la Promotion d’une Agriculture Durable nationale et agriculteur dans l’Oise, comparait le profil de deux parcelles du Pays de Caux en présence d’une trentaine d’exploitants agricoles :

La première conduite en labour « classique »,

La seconde en Techniques Culturales Simplifiées sans labour depuis 10 ans.

Apparition de feuillets de tassement en surface, descente des particules fines dans les galeries de vers de terre et semelle de labour en profondeur sont autant de paramètres qui rendent fragiles nos sols à l’érosion, et difficiles une bonne implantation pour la culture suivante.

En fin de journée, près de 80 personnes étaient présentes à la conférence sur les fondements de l’Agriculture de Conservation des Sols avec les interventions de Benoit LAVIER Président de l’APAD nationale, d’Alfred GÄSSLER et de François PEAUCELLIER Président de l’APAD Picardie.

Alfred-Gassler-1Les principes fondamentaux de l’Agriculture de Conservation des Sols sont:

  • Absence de travail du sol pour permettre la reprise de vie et la stabilité de leur structure.
  • Couverture du sol pour le protéger mécaniquement des impacts de pluie.
  • Allongement des rotations pour casser les cycles des adventices et ravageurs assurant ainsi une certaine rentabilité.

Pour conclure, Laurie DUCATILLON du CER France, Olivier TASSEL Président de l’association Sol en Caux et Jean-François OUVRY Directeur de l’AREAS ont fait le retour des expériences en local. Il est important que les changements de pratique se fassent collectivement pour échanger sur les échecs et les réussites.

Redonner de la stabilité à nos sols pour éviter la formation d’une croûte imperméable en surface, augmenter la cohésion des mottes de terre entre elles pour éviter leur arrachement et restaurer une bonne porosité verticale pour augmenter l’infiltration des eaux, sont autant d’actions permettant de réduire considérablement le ruissellement.