Le sol est un milieu vivant à préserver !
Il existe plusieurs moyens et techniques pour limiter l’impact des outils sur nos sols, voire pour remplacer le passage de ces ustensiles par le végétal pour améliorer l’aération et la structuration des sols.
La clé de la réussite de ces nouvelles pratiques réside en le maintien d’un couvert d’interculture. En effet, ce dernier restructure le sol, le protège des dégradations physiques, retient les éléments nutritifs durant l’hiver, les accumule puis les restitue à la culture suivante.
Ce couvert végétal remplace le travail mécanique du sol. Pour ce faire, il est essentiel de réfléchir aux espèces qui le composent, de veiller à sa correcte implantation et destruction et de toujours, limiter au maximum son impact sur le sol et ses habitants.
Ne pas retourner le sol = Augmenter et développer l’activité biologique + Créer une couche protectrice en résidus organiques et en humus
Bonne structure en profondeur pour une bonne exploration racinaire = Limite de la compaction des sols par le passage répétitif d’engins
Déchaumage et faux semis = Travail très superficiel de 2 à 5 cm de profondeur + Mise en contact avec la vie du sol
Couvert réussi = Structuration du sol par volume racinaire important + Protection de la surface + Mélange d’espèces complémentaires
Semis de qualité = Maintien de l’humidité par la matière organique fraiche + Sol ferme mais bien structuré
Surveillance des parasites (limaces, mulots,…) = Travail superficiel en été + Destruction de la repousse, notamment celle du colza pour limiter l’alimentation
Concevoir une rotation cohérente = Rompre le cycle des ravageurs par l’introduction d’une nouvelle culture + Alterner culture d’automne et de printemps + Allonger la rotation par des couverts